Les chantiers paysagers

Notre troisième axe de développement est la mise en œuvre de chantiers “école” en aménagements paysagers.
Découvrez prochainement nos références, de la conception à l'entretien en passant par la réalisation, elles participent à notre ancrage territorial et à des partenariats forts depuis de nombreuses années :
- Parc du Château Dodo à Domène
- Jardin Dominique Villars à la Tronche
- Jardins du Couvent Sainte-Cécile à Grenoble
- Parc technologique Isiparc à Saint-Ismier
Les jardins du couvent Sainte-Cécile
Page en cours de construction
Nous sommes fiers d'avoir pu contribuer aux côtés du Fonds Glénat pour le patrimoine et la création avec l'appui scientifique du Dr Serge Krivobok (Université Grenoble Alpes) a la restitution du jardin dans sa composition d’origine.
Merci aux différents apprenants et professeurs qui ont permis à l'exploitation pédagogique du lycée horticole de Saint-Ismier de réaliser ce jardin selon les plans de Philippe Vérignon.
Le 24 mai 2023, nous étions présents pour l'inauguration du jardin du cloître du couvent Sainte-Cécile fondé en 1624, depuis nos apprenants participent chaque année à l'entretien des jardins.
Un jardin en trois parties : ornementale, vivrière et médicinale
L’ambition était de réorganiser le cloître en tenant compte des théories paysagères de l’époque de la fondation du couvent en 1624 et de réimplanter des plantes du Dauphiné et certainement utilisées par les religieuses Bernardines du couvent.
C’est donc un véritable “jardin d’Éden” qui se présente aux visiteurs, comme le décrit le docteur Serge Krivobok, professeur à la faculté de pharmacie. “À travers les plantes que nous avons sélectionnées, le jardin retrouve ses trois fonctions initiales, celles qui avaient été déterminées par les religieuses”, précise Serge Krivobok.
À savoir un premier espace dédié aux plantes médicinales pour les soins. Se basant sur le livre de Jean-Baptiste Chomel, docteur régent à la faculté de médecine et conseiller médecin ordinaire du roi, une centaine de plantes ont été choisies pour ces jardinières, reflétant les us et coutumes de la pratique médicinale de cette époque.
Le deuxième espace est consacré aux plantes vivrières destinées à l’alimentation. Glénat a bénéficié du travail patrimonial du lycée horticole de Saint-Ismier avec l’apport de plantes locales anciennes (courge blanche de Grenoble, tomates de Beaurepaire, coriandre et houblon de Chartreuse…) traduisant ainsi les pratiques alimentaires à Grenoble aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Enfin, la dernière partie est constituée de plantes ornementales pour la spiritualité. Cela permet aux visiteurs de passer d’un univers à un autre, d’une odeur à une autre avec merveille. En fonction des saisons et du temps aussi. Il faut donc prendre le temps de visiter ce jardin, véritable havre de paix au cœur de la ville.